Dimanche 10 Octobre 2004 < Hier | Demain >     
Elle me dit que si ma tête essaie un jour de comprendre,
ce qui me bien se passer en elle,
elle gonflerait surement jusqu'à ce fendre,
car je ne suis pas des plus spirituels.

Christophe MIOSSEC
Grande messe
Chirac en Chine qui répond posément aux questions d'un jeune loup, journaliste TV. J'ai bien aimé son explication allégorique sur la faible participation des PME francaises en Chine, les grosses boites se taillant la part du lion : "il nous faut jouer plus collectif". Sacré blagueur celui-la. Ca me rappelle mon Boss qui pour me demander de faire des heures sup disait : "Reste pour aider tes copains". La semaine dernière, le boss France lancait : "La spéculation est le sida de nos économies". Comme s'il avait fallu attendre 2004 pour se le figurer. L'autre gus, le Pujadas lui m'intrigue. Heureux comme un goss un certain 11 septembre. Plus tard puni pour la divulgation d'une info erronée, insignifiante du reste. Probablement que les places sont chères dans ces sphères là, et que jouer des coudes ne suffit plus.
Dans mes pensées du dimanche soir
Matinée cruelle, parsemée de maux de têtes. Victime d'une soirée arosée la veille, je dis merci au paracétamol aujourd'hui. Hier soir justement, un gars m'arrête vers 2H du mat dans la rue, il me lance : "Où sont les femmes qui ne cherchent pas la lubricité". Je reste pantoi, et lui réponds : "Lubricité, je ne connais pas ce mot". Alors il m'explique que ca a rapport avec plaisir de la chair. Je me dis qu'il ne connais pas le mot non plus, et le laisse à ses pensées lubriques. Cent mètres plus loin, des filles de joie font le trottoir, probablement des filles d'Europe de l'Est, au point que l'on peut les confondres avec les jeunes toulousaines qui quittent les bars de nuits pour rejoindre leur pénates. Je pense à Prague, aux tchèques, aux mentalités si fines. Je me souviens le choc culturel que j'avais ressenti dès mes premiers pas à mon retour gare Matabiau de Toulouse. Je reste un peu plus persuadé que la décadence de l'occident est en marche. Et c'est très bien ainsi. Les mouches vont changer d'ane ! J'aimerais bien que les historiens s'intéressent un peu plus à la décadence des empires, au lieu de s'attarder stupidement sur leurs fastes.